Les Catalogues
Alfred de Curzon (1820-1895)
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À propos d’Alfred de Curzon
Né en 1820 à Moulinet, près de Poitiers, Alfred de Curzon entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1840, dans l’atelier de Michel-Martin Drolling. Attiré par la peinture de paysage, il suit en parallèle avec son compagnon d’atelier le peintre Louis-Georges Brillouin, les leçons du paysagiste Louis Cabat, et noue de nouvelles amitiés avec Jules Dupré et Théodore Rousseau.
Lors d’un premier voyage en Italie en compagnie de son ami Brillouin, il délaisse les musées et part découvrir les paysages de la campagne romaine. Par l’intermédiaire de M. Moor, Français d’origine irlandaise, il se lie avec quelques pensionnaires de l’Académie, notamment Alexandre Cabanel et les frères Bénouville.
De retour à Paris, son maître, conscient de ses aptitudes comme paysagiste, le décide à concourir pour le prix du paysage historique en 1849. Arrivé ex-aequo, Il obtient l’un des deux prix décernés et devient pensionnaire de l’Académie de France à Rome en 1850.
Travailleur infatigable, il parcourt la campagne romaine, voyage à Naples, et accumule dessins, aquarelles et études peintes sur le motif. En mars 1852, il part avec l’architecte Charles Garnier pour la Grèce. Il se passionne pour l’Acropole, livrant des aquarelles d’une grande luminosité, et effectue plusieurs excursions à Sparte, Phigalie ou Corinthe en compagnie de Charles Garnier et d’Edmond About, qui réunissait alors des éléments pour son livre La Grèce contemporaine.
De retour à Paris, l’état de santé de son épouse déclinant, il choisit de quitter le tumulte parisien et s’installe à Passy. Malgré une existence reculée, il envoie chaque année des tableaux au Salon, piochant ses sujets d’inspiration dans les portefeuilles d’études prises sur le motif lors de son voyage italien.
Aux Salons de 1857 et 1859, plusieurs toiles sont acquises par le musée du Luxembourg et l’empereur. Quelques déplacements, souvent motivés par l’état de santé de sa femme, l’amènent à peindre sur le motif aux eaux de Luxeuil, à Villers, à Toulon où il passe un hiver en 1872.
Après sa mort, son fils Henri fait don à la ville de Poitiers d’une partie du fonds de l’atelier : 33 peintures 21 esquisses peintes et 169 dessins.
Bibliographie
Henri de Curzon, Alfred de Curzon, peintre (1820-1895), Sa vie et son œuvre, d’après ses souvenirs, lettres, ses contemporains
2 vol., Paris librairie Renouard, 1914
Expositions
- 16 juin – 20 septembre 1982, Poitiers, musée Sainte-Croix, Alfred de Curzon (1820-1895)
- 16 février – 10 mai 1998, Poitiers, musée Sainte-Croix, Alfred de Curzon (1820-1895) : les dessins
Focus sur l’œuvre en couverture
Alfred de Curzon et Eugène Froment décorant la chapelle du séminaire à Autun 1855
Aquarelle sur esquisse au crayon noir
28×38 cm
Provenance
Henri de Curzon (1861-1942)
Alfred de Curzon (1888-1974)
Colette de Curzon (Née en 1928)
Bibliographie
Henri de Curzon,
Alfred de Curzon, peintre (1820-1895), Sa vie et son œuvre, d’après ses souvenirs, lettres, ses contemporains,
2 vol., Paris librairie Renouard, 1914, catalogue n°1612
Exposition
Clarendon Gallery Londres 1987
Motif repris dans le tableau Dominicains ornant de peintures leur chapelle,
exposé au Salon de 1867 et conservé à Poitiers au palais de Justice (Inv. N°M.I.762)
